En octobre, OSE!
A, B ,C,D, E ,F, G qu’ils soient tombant ou bien bombés, nos seins sont souvent au centre de l’attention.
Vrais ou faux, trop petits ou bien trop gros, en pomme ou en poire comme beaucoup de choses dans notre vie, on les aime comme on peut les détester.
Ils attirent les regards et parfois même les réflexions déplacées (trop souvent), ils peuvent être notre plus bel atout comme notre plus grand complexe.
Même si ils sont là initialement pour nourrir nos enfants (chose que certain(e)s oublient trop souvent), ils peuvent aussi titiller nos sens (et pas que les nôtres d’ailleurs).
Quoi qu’il en soit, ils font parties de nous et nous ne pouvons pas les ignorer.
D’ailleurs, en ce mois d’octobre, il te sera quasiment impossible de ne pas entendre parler de seins.
Créée en 1985 aux Etats Unis et organisée pour la première fois en France en 1994, la campagne de sensibilisation au cancer du sein, Octobre Rose, fait de plus en plus parler d’elle.
Courses à pieds, spots publicitaires, collectes de soutien-gorge, de nombreuses actions se déploient à travers le pays, afin d’attirer l’attention sur le crabe le plus fréquent chez la femme.
Depuis 2004, une politique de dépistage systématique a d’ailleurs été mise en place pour les femmes entre 50 et 74 ans. Comme tous les examens ou soins « préventifs » comme les vaccins, ces dépistages sont soumis à débats.
En effet, certains diront que l’exposition aux radiations des mammographies est une des causes de l’augmentation du nombre du cancer du sein, alors que d’autres expliqueront que ce sont les avancées de la science qui permettent une meilleure détection des cellules cancéreuses.
Quoi qu’il en soit, plus tôt il est dépisté, plus on a de chance que celui-ci soit facilement traité sachant que, à l’heure actuelle, 87% des patientes et patients (car oui même si seulement 1% des cas concerne des hommes, le cancer du sein n’est pas uniquement féminin) sont toujours en vie 5 ans après le diagnostic (contre 17% des patients pour le cancer du poumon) ce qui est énorme.
Alors oui, je sais, allez déballer ses nibards à son médecin, son gynécologue ou à des inconnus ce n’est pas le top du top et c’est bien moins fun que de faire du Monokini à St Barth. Se faire compresser les seins dans une machine glacée est à peu près aussi agréable que de marcher sur un LEGO à 3h00 du mat et de devoir se mordre la langue en plus pour ne pas crier et risquer de réveiller ces adorables petits anges qui laissent traîner leur put@#$ de jouets partout, mais rassurez vous, avant d’en arriver là, il y a d’autres solutions.
Et oui les filles, on pense à prendre soin de sa peau, de ses cheveux, de ses ongles (enfin quand on trouve encore le temps entre le boulot, la maison, les enfants, nos hommes ou nos femmes), mais on oublie bien souvent de vraiment prendre soin de soi plus en profondeur (je vous vois venir mes coquines, non, non pas comme ça, du moins là, ce n’est pas le sujet).
Avec nos rythmes de vie encore plus intenses que celles des ministres (je crois que quand ils ont lancé l’expression, ils n’étaient pas super bien informés sur la répartition de la charge de travail entre les politiques et les femmes dites Lambda), on s’oublie vite. On ne s’écoute plus. On ne prend plus le temps de se regarder vraiment.
Notre corps nous parle plus que ce que l’on pense et si on y prête un petit peu attention, je pense que cela nous éviterai pas mal de problème.
Alors les filles regardez vous, touchez vous, examinez vous. Pas besoin de devenir parano non plus, ni de passer 3h par jour non plus à vous contorsionner devant le miroir pour vous voir sous toutes les coutures, mais de temps en temps, prenez 5 minutes vraiment pour VOUS. 5 minutes c’est rien, surtout si cela peut vous permettre de vous sauver la vie, non ?
Puis sinon, il y a toujours moyen de rendre ça un peu plus ludique en demandant à Monsieur ou Madame de le faire. Cela sera plus agréable et ça permettra (éventuellement) d’apprendre, de manière détournée, qu’il y a des façons plus agréables de jouer avec vos boobs que de faire pouet-pouet camion ou de les presser comme des oranges (je suis sûre que tu vois de quoi je parle).
J’en profite aussi pour rappeler que l’allaitement (outre les multiples bienfaits pour bébé) permet également de limiter les risques de cancer du sein (Bah quoi, tu pensais vraiment que j’allais réussir à parler boobs sans parler d’allaitement??? Moi mdrrr) . -4.3% de risques pour 12 mois d’allaitement, c’est quand même pas rien (et -7% par grossesse menée à terme). Puis en plus, avoir Bébé au sein qui te le triture toute la journée, ça permet aussi de sentir rapidement si y’a un truc bizarre qui se prépare.
Donc en bref, écoute ton corps, regarde toi, vraiment! Et si tu as un doute, l’impression que quelque chose ne va pas, ECOUTE TOI ! S’il n’y a rien, tu perdras peut-être juste une heure ou deux chez le médecin mais dans le cas contraire, tu gagneras peut-être 5 ans, 10 ans, voir une vie. Ce n’est pas négligeable, non ?